70 ans : quelle histoire ! Les années Jeunesse

1956 - 1959 : les premieres actions en direction de la Jeunesse

Dès sa création en 1956, le COS reprend la gestion de deux actions portées jusque là par la collectivité à travers son «  bureau des pensions et lois sociales » :

• une sortie à la mer d’une journée offerte aux 12/14 ans

• une participation aux frais de séjours des enfants dans une colonie agréée

Durant l’été 1958, et pour trois étés, une colonie de vacances est organisée à Vic-sur-Cere, dans le Cantal. Elle sera transférée par la suite dans une école communale à Callandres (Cantal).

1960 : premier investissement, avec le soutien de la Mairie

Ces premiers séjours programmés par le COS aboutissent, après réflexion et avec l’appui de la municipalité, à l’acquisition en 1960 de la colonie de Laroquevieille, dans la propriété du Puy de Lacam. Après une série de travaux, elle est inaugurée le 24 juillet 1963, par le Maire de Nantes, Henry Orrion accompagné des membres du bureau du COS et des personnalités officielles cantaliennes, dont la direction départementale jeunesse et sports, cette dernière ayant subventionné les travaux de mise en conformité des locaux.

Les années "70" : le COS développe son offre et la diversifie

De 1968 à 1975, des colonies pour adolescents sont organisées à Dontreix, dans la Creuse. Pour faire face à la demande, le COS loue également à partir de 1973 le centre d’Artigues (Ariège), un ancien bâtiment scolaire.

En 1975, une allocation « classes de neige, de mer et nature » est créée.

Le 18 juin 1975, le COS devient propriétaire d’un nouveau centre de vacances, l’ancienne école de La Besse, pensionnat désaffecté à Villefranche de Panat (Aveyron). Cet achat est assuré par un emprunt garanti par la Ville de Nantes auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Le centre est ouvert pour l’été 1976, son inauguration étant présidée par André Morice, Sénateur Maire et ancien ministre.

En 1975, l’installation du chauffage central à Laroquevieille permet d’y organiser des colos au printemps, puis à Noël à partir de 1976.

En 1978, le COS organise ses premiers camps d’ados itinérants qui rencontrent un très grand succès. Ceux-ci seront organisés pendant encore plusieurs années sur différents sites : Olargue, Iles de la Vendée, pays Bigouden,…). D’autres colonies sont également organisées en camps fixes : Saintes, St Pons, Bain de Bretagne,...

En 1979, outre ses deux centres – patrimoine du COS – le Comité avait aussi mis à la disposition des enfants du personnel municipal un camp fixe sous toile à la Salvetat sur Agout (hérault) : « là, c’était un travail de terrassier ! ...Il a fallu emmener des bungalows de Nantes. Le terrain était en pente et on travaillé à la pioche et à la pelle puis monter des toiles de tentes, des douches en moins d’une semaine. Heureusement, on était quatre dont une personne de la Voirie, Alain Le Goff, de F.O. On a été obligé d’aller voir un forgeron, à la Salvetat, à 2 km, pour nous faire des fiches de toile de tente, plantées à un mètre dans le sol meuble . Cela a duré 2 ou 3 ans. Notre équipe devait s’occuper de tout sur place » (entretien accordé par Raymond Jouneau le 26/06/1995).

Enfin deux camps itinérants pédestres dans le Vercors et les Cévennes, ainsi que deux camps itinérants, en car dans les Alpes Suisses et en Estafette en Ecosse sont organisés, démontrant la volonté d’innover, en offrant la possibilité de séjours hors des frontières de l’Hexagone.

Après avoir acquis les centres de Laroquevieille et de Villefranche de Panat, le COS ouvre un troisième centre à Gouaux de Larboust (Haute Garonne), dans les Pyrénées. Il s’agit de la construction, auto-financée, d’un équipement en dur, en lieu et place d’un baraquement en bois pourri. Le centre est inauguré le 3 décembre 1983 par le Sénateur Maire de Nantes Michel Chauty.

A partir des années "80" : la recherche d'une meilleure adaptation aux attentes des familles

A partir des années 80, dans le contexte de la cinquième semaine des congés payés et la réflexion sur le temps libre, va se développer l’offre de loisirs en direction des adultes. Cette nouvelle offre est concomitante d’un début de désaffection des familles pour les colonies telles qu’elles étaient proposées. Le COS lance donc une réflexion pour les adapter aux évolutions des attentes des familles, notamment en raccourcissant la durée des séjours.

Progressivement, les centres dont le COS est propriétaire seront vendus. Le dernier, situé à Gouaux de Larboust, sera vendu en 2019. Il n’était plus occupé depuis plusieurs années. Néanmoins, il a été racheté par une association de jeunesse, maintenant ainsi sa vocation initiale.

Et aujourd'hui ?

Aujourd’hui, la réflexion sur l’adaptation des formules aux attentes des jeunes et de leur famille se poursuit. Ainsi, en 2025, le COS a décidé de soutenir particulièrement un séjour d’été à la montagne pour les enfants de 11 ans, et deux séjours été à l’étranger pour les jeunes de 16 ans.